

THE BIG TUSK
«IT’S ALIVE»
Shems Bendali TROMPETTE, PERCUSSIONS
Théo Duboule GUITARE
Andrew Audiger CLAVIERS, SYNTHÉ BASSE
Nathan Vandenbulcke BATTERIE
La bête se réveille. The BIG TUSK est un monstre musical. Leur nouvel album It’s Alive ne se contente pas de faire du bruit — il gronde, il rampe, il électrise. Un cocktail instable de techno, de prog rock, de trap et de drum’n’bass, où les textures électroniques frottent contre les guitares saturées, où le rythme pulse comme un cœur en surchauffe. La musique ne se laisse jamais dompter: hypnotique, explosive, elle oscille entre extase et effondrement. On pense à Tusk, le film de Kevin Smith: la créature prend forme mi-humaine, mi-autre chose. The BIG TUSK, c’est ça — une mutation constante, une tension entre le plaisir et la peur. Et puis il y a la trompette de Shems Bendali. Solaire et spectrale à la fois, elle surgit du tumulte comme un signal de détresse ou un cri dans la nuit. Une lueur dans le chaos, une faille dans la matière brute du son. Les nappes électroniques glissent, le beat cogne, la mélodie éclate puis s’efface. La violence et le désir se frôlent, se mélangent. Le concert devient un rituel, une expérience immersive où le corps et l’esprit sont happés. It’s Alive est une bête qui ne dort jamais.