

Apéro mortel!
Aurélia Lüscher COMÉDIENNE ET METTEURE EN SCÈNE
Marine Pierrot Detry PHOTOGRAPHE INVITÉE
Un apéro mortel, c’est un temps convivial où la parole intime est au cœur de l’échange. Concept inventé en 2004 par le sociologue et ethnologue Bernard Crettaz, afin de remettre la mort au cœur de la cité et «la sortir du silence» pour reprendre ses mots. C’est ouvert à toutes et tous, respectueux de chacune et chacun et cela permet de mettre en commun les expériences, sans tabou, autour de la mort. Aurélia Lüscher (collectif Marthe) animera le débat, en compagnie de la photographe Marine Pierrot Detry. Douceur, liberté d’échange, pulsion de vie et humour au programme, dans une atmosphère chaleureuse et décomplexée!
Aurelia Lüscher commence sa formation au Conservatoire de Genève et la poursuit à l’École de la Comédie de Saint-Étienne.
Elle fonde, avec Guillaume Cayet, la compagnie le désordre des choses basée à Clermont-Ferrand et conventionnée par la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes. Au sein de la compagnie, Aurélia construit des formes théâtrales hybrides. Ces allers-retours entre arts plastiques et théâtre, entre matière et parole, se nourrissent des pratiques qu’elle développe en parallèle, comme la céramique et le moulage. Elle s’amuse à passer de la scénographie au jeu, de la construction à l’écriture, de la performance à la fiction.
Elle est résidente à la Cité internationale des arts en 2024-2025. Depuis plusieurs années, elle mène une recherche pratique sur le milieu funéraire et s’interroge, avec des chercheuses et des praticiennes, sur la manière dont les endeuillé.es peuvent se ré-approprier le soin sur leurs mort.es.
A la suite de plusieurs stages dans des Pompes Funèbres, elle créé en 2024 la performance théâtrale « Les corps incorruptibles » qui a été soutenue par le Studio-Théâtre de Vitry, Les SUBS à Lyon, La Comédie de Clermont-Ferrand – scène nationale, les Dôme Théâtre à Albertville, ainsi que par La Fondation d’entreprise Hermès et Porosus Fonds de dotation.
En 2017 elle fonde également le Collectif Marthe , avec Marie-Ange Gagnaux, Clara Bonnet et Itto Mehdaoui. Elles écrivent, jouent, mettent en scène et construisent leurs décors de manière collective, s’emparant de sujets sous un prisme féministe intersectionnel.
Aurélia travaille entre la Suisse et la France. Depuis 2024, elle organise des cafés mortels.
Un café mortel, c’est un temps convivial ou la parole intime est au coeur de l’échange.
Concept inventé en 2004 par le sociologue et ethnologue Bernard Crettaz, afin de remettre la mort au coeur de la cité et « la sortir du silence » pour reprendre ses mots.
C’est ouvert à touxtes, respectueux de chacun.es et cela permet de mettre en commun les expériences sans tabou autour de la mort.